Un bilan écologique
Sachant que le changement climatique désigne les modifications de climat qui sont attribués directement ou indirectement a l’activité humaine, altérant la composition de l’atmosphère de la planète et qui viennent s’ajouter à la variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes comparables, l’impact de l’humain est tel qu’aujourd’hui on parle plutôt de dérèglement climatique
Le dérèglement climatique et ses nombreuses conséquences : la fonte des calottes glaciaires, la disparition accélérée du permafrost qui, en libérant de très grande quantité de méthane et de CO2 participe, par boucle de rétroaction, au réchauffement en cours, la montée des eaux qui menace d’inondation de nombreuses villes et mégalopoles côtières, de multiples îles et îlots, des régions entières et de grands bassins de vie. Ces inondations entraineront des déplacements massifs de population qui s’ajouteront aux millions de migrants contraints de quitter des terres devenues infertiles à cause de ce même réchauffement climatique. Le dérèglement climatique est également à l’origine de manifestations naturelles de plus en plus fréquentes et intenses, comme la multiplication de tornades et typhons, de tempêtes et orages, d’incendies et de pluies torrentielles, de canicules, de sècheresses et également d’épisodes extrêmement froids.
Tous ces paramètres convergent et sont autant de causes d’un possible collapse. Ces facteurs ne provoquent pas les mêmes effets : la fin du pétrole affectera d’abord le monde industriel et les transports alors que le changement climatique affecte potentiellement toutes les espèces vivantes. C’est l’interconnexion de tous ces facteurs qui rend possible un effondrement systémique global.
Les causes considérées sont d’origine anthropique. Les phénomènes sous-jacents, qui selon ces théories pourraient conduire à un effondrement civilisationnel, sont attestés par des études scientifiques et dont la réalité et la gravité est prise en considération par de nombreux organismes publics, parmi lesquels le Club de Rome, le GIEC, la Banque mondiale et le Forum de Davos.
Pour répondre à ce noir avenir, l’objectif de la transition écologique est de permettre le développement durable ou soutenable. La transition écologique implique une utilisation rationnelle et efficace de toutes les ressources (énergie, eau, matières premières…) et une capacité d’adaptation face aux aléas climatiques pour les territoires, les procédés industriels et agricoles, les biens et les services. La transition énergétique est un volet essentiel de la transition écologique. Elle désigne le passage du système énergétique actuel utilisant des ressources non renouvelables (énergies fossiles) vers un bouquet énergétique basé principalement sur des ressources renouvelables. La transition vers une économie circulaire est un chantier clé de la transition écologique et solidaire. Le modèle linéaire « fabriquer, consommer, jeter » se heurte fatalement à l’épuisement des ressources de la planète. Il faut progresser vers une économie différente, où nous consommons de manière sobre, où les produits ont une durée de vie plus longue, où nous limitons les gaspillages et où nous arrivons à faire de nos déchets de nouvelles ressources.
Cette transition est un véritable projet de société dont l’objectif est de sortir de la société du jetable. Elle invite à faire évoluer nos pratiques de vie, à inventer de nouveaux modes de production et de consommation plus durables, en privilégiant l’usage à la propriété. Une société où nous favoriserions la RÉDUCTION de notre consommation, le RECYCLAGE et le RÉEMPLOI.